lundi 30 novembre 2009

Pourquoi je déteste Ira Lee


La première fois que j'ai vu Ira Lee, c'était pour un show d'Héliodrome à l'Inspecteur Épingle. C'est Scott Da Ros qui m'a suggéré de booker cet énergumène sorti tout droit des prairies canadiennes. Mais il a fait tout un show...d'ailleurs je l'ai invité par la suite à Rap Maudit et on me parlait encore récemment de sa performance. Parceque Ira Lee c'est un «showman». quelqu'un qui est capable de laisser une impression instantanée dès les premiers instants où on le rencontre, donc imaginez en show... Il m'a aussi remis son cd double (!) intitulé «Die» que j'ai bien apprécié. Vous commencez à comprendre pourquoi je le déteste? Cet enfoiré a poussé l'audace jusqu'à m'inviter à poser sur son prochain disque «My favorite songs by me». Il m'a envoyé l'album en mp3 en me disant qu'il souhaitait m'entendre sur la chanson «Montreal»...Non seulement je ne fais pas beaucoup de featurings, mais en plus il me suggère une chanson totalement clichée qui traite de la ville de Montréal...pathétique....Mais je me suis dit; pourquoi pas? C'est un gars cool et il est temps que je sorte de mon isolement artistique. Je me suis donc présenté chez lui pour enregistrer deux court couplets, dont j'étais quand même assez satisfait. Après avoir enregistrer mes couplets Ira m'a «bullyer» à enregistrer des insultes en français s'adressant aux anglophones de Montréal!!! Il m'a forcé à le faire et même frappé. De plus, je suis parti sans ma passe d'autobus ni mon argent de dîner...

Voilà donc que sort cette semaine «My favorite songs by me» de Ira lee. Depuis le printemps que j'ai le disque sur mon ordi, mais bon....disons que ça perd en fraîcheur...


Pour ceux qui ont vu Ira en show peuvent comprendre qu'il s'agit d'un rapper intense, se vidant complètement sur scène, faisant de chacun de ses shows une expérience...je l'haïs aussi pour ça. C'est intense surtout car M. Lee (comme dans Bruce Lee) semble s'ouvrir complètement dans ses chansons; il se vide de son énergie et ses émotions d'une façon bouleversante. Sur disque c'est très semblable. Indéniablement une oeuvre intime, touchant à des thèmes très proche de sa vie; sa mère, sa grand-mère, les gens qui ont peuplé son enfance, ses relations amoureuses, son mensonge pathologique... Je ne sais pas si tout ce qu'il dit est vrai, si c'est le cas je souhaite à personne de vivre une enfance comme la sienne, dealant avec la toxicomanie de ses parents, leur délinquance, la violence... Seulement, il aborde ces thèmes avec une simplicité désarmante, donnant à l'ensemble de l'oeuvre un genre de naïveté enfantine.

Mais il y a aussi des thèmes complètement fucked up...J'admire la capacité de certains rappers d'aborder des concepts de chansons impliquant qu'ils doivent chercher leur inspiration ailleurs que dans le catalogue hip-hop. Et lui le fait d'une façon assez particulière...Difficile de ne pas souligner la chanson «She's only twelve years old», une chanson d'amour romantique, s'adressant à une fillette...éloge de la pédophilie...impossible de retenir un certain malaise à l'écoute de cette chanson, un malaise joussif cependant. Ira Lee tu me fais chier. Ou sinon, une chanson sur le pourquoi il volerait la bicyclette de notre soeur...«Other peoples bathroom»??!! (vous imaginez le thème), tout simplement génial...C'est probablement le disque le plus plaisant que j'ai écouté récemement. Plaisant car c'est lourd mais léger en même temps, les beats sont accrocheurs mais aussi assez fucké. D'ailleurs c'est Ira qui assure la majeure partie de la prod, avec certains invités comme Scott Da Ros sur «Pig Man» (un sujet de track assez intéressant aussi), le français Funken sur les pièces plus upbeat (malade la toune «Mike Brown») et le suisse Mattr (que je parlerais plus en détails plus tard) sur les tracks les plus mélancoliques (ma préférée «A man is nothing»). Aussi, surveillez la sortie de la collabo entre Mattr et Ira intitulé quelquechose du genre «Little Eskimo Jesus» qui doit paraître prochainement.

Mon entrée précédente comparait un peu deux chanteurs folk et j'ai réfléchi à ça...Dans le rap, en tant que rapper j'imagine, je porte beaucoup d'attention au flow; la façon dont sont agencé les mots, comment ils sont posés sur le beat, les pauses, les inflexions de voix...Je mentionne ça car deux pièces ont suscité une surprise dans le flow et le ton utilisé par Ira. La première «Other peoples bathroom» m'a beaucoup fait penser à MF DOOM et la toune «Henry» à Slug d'Atmosphere...Déformation professionelle surement. Mais qu'on se le tienne pour dit, ça n'enlève rien à cet album. Rien par rapport à un artiste nommé Arecee, qui a sorti un bon disque mais qui sonnait tellement comme Aesop Rock que c'est impossible de l'apprécier à sa juste valeur (mais il a changé son flow depuis)

Fuck you Ira Lee. Tu as sorti un des très bons disque de cette année et tu m'a forcé a y participé. Tu me fais chier...

on peut l'acheter ici

D'ailleurs, une apparition de Ira dans une minisérie vraiment intéressante!!

samedi 28 novembre 2009

Jay Bolotin ou Leonard Cohen?


Dans une entrée précédente, j'ai parlé du chanteur folk Jay Bolotin et surtout de sa superbe chanson " Dear Father", sur la compilation Lonesome Strangers du label Numero Group. Voilà donc que les merveilleuses personnes derrière le label Locust ont réédité l'album complet de Jay Bolotin, paru en 1968. D'emblée, la pièce "Dear Father" laissait présager de grandes choses, c'est pourquoi je n'ai pas hésité à commander ce disque direct à Locust. J'avais parlé aussi de la ressemblance "fortuite" avec Leonard Cohen, en ce qui concerne le jeu de guitare, le ton et le thème de cette chanson...

Maintenant, je ne sais pas si cette ressemblance est vraiment "fortuite" (notez les guillemets)... J'ignore la popularité de Leonard Cohen dans les années soixante, si ses chansons connaissaient une diffusion importante ou s'il faisait beaucoup de spectacles...Beaucoup de choses se ressemblent dans la musique et on dirait que les gens sont un peu frisquet à l'idée de le souligner, surtout certain critiques musicaux. Par exemple, je ne comprends pas pourquoi personne n'a souligné l'étrange ressemblance entre la Patère Rose et Coeur de Pirate ? ou encore Coeur de Pirate et Woelv (le projet musical de Geneviève Castrée)? Et les exemples somnt nombreux. Donc, pourquoi le gens de Locust n'ont-ils pas fait le rapprochement entre la musique de Jay Bolotin et celle de Leonard Cohen? Et s'ils l'ont fait, ont-ils eu un malaise à cette idée?

Je comprends pourquoi on a voulu rééditer cet album depuis des années disparu, c'est un très bon disque, un folk intime, épuré avec des chansons qui nous prennent aux tripes...mais tout de même...De plus, Bolotin aurait enregistré ce disque à l'âge de 18 ans !? Je doute que quelqu'un puisse écrire de telles chansons à cet âge sinon en s'inspirant d'un autre écrivain...Avec des thèmes touchant à la mort, la solitude, la paternité, l'amour...à 18 ans?! et traité de la façon dont il le traite...soit c'est quelqu'un avec une incroyable maturité ou sinon quelqu'un qui a une facilité à intégrer des textes/états d'âmes appartenant à d'autres. D'ailleurs, on se rend bien compte qu'il ne fait que se rapprocher de ce qu'il tente de recréer.

L'exemple le plus flagrant est la chanson de Bolotin "You are a women". Super belle chanson mais putain que ça ressemble à "One of us cannot be wrong" (sorti en 1967) de Cohen... Les accords de guitare, la façon de chanter, l'air, certaines intonations de voix...peut-être que j'hallucine aussi...

Je ne veux rien enlever à Bolotin, son disque est très bon, je l'ai écouté plusieurs fois depuis que je l'ai reçu, mais il faut faire attention de ne pas lui donner trop de spotlight pour éviter les poursuites...

Et comme il n'y a pas de mauvaises raisons pour faire jouer du Cohen:

vendredi 20 novembre 2009

La musique du diable


Depuis quelques années, je surveille régulièrement les sorties des labels locaux. Avec plusieurs connaissances/amis oeuvrant dans le noise, je suis entré en contact avec les catalogues de Pasalmany Tapes, Fluorescent Friends, Brise-Cul records et Le Son666. Il y a deux semaines, j'ai appris la sortie de nouveaux disques sur le Son 666; Nimalan Yoganathan et Helen O'. Les gens derrière Le Son m'avaient plus habitué à des sorties «noise», j'ai donc été surpris d'écouter des trucs plus mélodiques.

Tout d'abord, abordons la sortie de Yoganathan : «The ganges will run dry». Il y a un an, j'aurais été agréablement surpris par cet album...Cependant, depuis deux mois, je me suis immergé dans la musique de Astral Social Club et je ne peux m'empêcher de faire des rapprochements. Je sais bien que Neil Campbell n'a rien inventé, mais il le fait rudement bien. Si je fais ce lien avec cet artsite, c'est que sur «The ganges...», certaines pièces sont construites avec des beats, des sons abstraits arrythmique,, un peu de noise, bref un genre qui s'est bien développé depuis les dernières années. C'est pas mauvais, seulement que d'autres le font mieux...Les beats, surtout les drums, sonnent un peu «flat» et cheap selon mes goûts...Mais provenant de l'école du hip-hop, j'aime des genres bien précis de drumkits, je suis ouvert, mais quand ça sonne un peu trop cacanne, je décroche un peu... Le reste du disque est teinté de sonorités orientales, surtout grâce à l'apport d'une instrumentation dite «typique». L'intro se veut aussi un cut-up de speechs associé à un des Bush, parlant de guerre et d'hégémonie américaine, genre de manifeste contre la politique extérieure des États-Unis...discours un peu dépassé et légèrement surutilisé....mais bon, j' imagine que l'élection d'Obama ne vient pas effacer ce que ses prédecesseurs ont instauré assez profondément.

La deuxième sortie est Helen O': «Self-titled e.p.».Derrière Helen O', se cache mon ami Léon Lo, qui fait aussi partie d'Héliodrome et collabore à l'Ensemble Kesdjan. Même si je ne conaissais pas Léon, je dirais la même chose que je vais dire maintenant, aucun parti pris. Quand j'ai commencé à écouter ce disque, je n'ai pas pu m'arrêter...En 2005, Léon est allé au Japon quelques temps et en a profité pour enregistrer les pièces de ce e.p., qui incluent aussi quelques collaborateurs japonais (Ohta Yohei et Tamayanagi Teruki, superbe pièce!!!), Brian Lipson (trompettiste avec qui Léon faisait parti du projet White Flower) et Serene El-Haj Daoud (la copine de Léon). 6 pièces donc, toutes aussi belles les unes que les autres, s'enchaînant sans faille. On trouve beaucoup de trucs la-dessus; du violon , l'instrument de choix de Léon, des échantillons, des fields recordings et bien entendu, ceux des collaborateurs; clarinette basse, trompette, voix, water harp (!?)... Je ne pourrais faire suffisamment d'éloges sur ce disque, c'est tout simplement excellent...Par moment, la naiveté de certaines mélodies me rappelle un peu le groupe japonais Maher Shalal Hash Baz à son meilleur. Merci à ceux qui ont aidé à sortir cette perle, je suis très fier de collaborer avec un artiste de ce calibre. Maintenant, que quelqu'un sorte l'album d'Enfant Magique (de Éric Gingras) et de Bowly (Olivier B.), vite s.v.p.!

vendredi 13 novembre 2009

Khôra : Le silence


J'avais promis de revenir sur le disque de Khôra après écoute approfondie. En spectacle je n'avais pas été convaincu et qualifié le tout d'un sous-produit de Godspeed. Finalement, je trouve que ça ressemble plus à Set Fire to Flames, le côté mélodique en moins. Mais c'est pas mauvais.

Rare sont les productions musicales qui ont cette capacité à commander le silence chez l'auditeur.Plusieurs facteurs personnels à l'auditeur sont naturellement nécessaire à ce que se manifeste cette qualité d'écoute hors de l'ordinaire. Mais le contenu musical a aussi sa part de responsabilité . J'étais paisiblement attablé au café au coin de ma rue, lisant les «Quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse» de Lacan en écoutant un disque qui détournait mon attention de ma lecture. J'ai changé pour celui de Khôra et c'est alors produit l'effet tant attendu: silence dans mes pensées, un état presque méditatif me permettant de focuser sur ma lecture à près de 100%... Étrangement, le titre du cd est «Silent your body is endless». Et c'est l'impression que ça m'a fait; une ouverture sur l'immensité de mon être , couplée d'une compréhension accrue des notions exposées dans ma lecture. Six morceaux , séparés en trois mouvements : Spin, Measure, Cut. J'ai aucune idée de ce que ça peut bien vouloir dire dans le contexte de cet enregistrement... seulement, les deux pièces de la section Measure valent vraiment la peine d'être entendue, et c'est de 1 à 3 que ce disque est vraiment intéressant. Il reste encore des élans «Godspeediens» dans cet album, et c'est, selon moi, les morceaux les moins bien réussi...

Considérant que ce disque est l'oeuvre d'un seul homme, je trouve qu'il s'en est très bien tiré en jouant (ou échantillonant?) une multitude d'instruments et les superposant couche par dessus couche, créant des nappes atmosphériques envoûtantes.

http://www.khora.ca

mercredi 11 novembre 2009

Noah 23 :roches papier ciseaux


J'ai mis du temps à embarquer dans la musique de Noah 23. Lorsque j'étais à Berlin, je n'ai pas arrêté d'écouter son plus récent disque intitulé «Rock Paper Scissors». J'étais vraiment incapable d'écouter autre chose...

Noah 23 vient de Guelph en Ontario. En joke, certains de mes amis qualifient le rap underground de «rap de l'Ontario», avec tous les préjugés pouvant être liés à cette appellation de grand cru...En février dernier, nous avons eu la chance de jouer avec lui lors d'un concert à la Casa. À ce moment j'ai réalisé que Noah 23 était un sacré bon rappeur...Noah est aussi à la tête du label/collectif Plague Language qui comprend entres autres Livestock, Baracuda, The Main...Entre eux ils forment aussi différents sous-groupes comme Weird Apples, Bourgeois Cyborgs, Crunk 23...

Ainsi, «Rock Paper Scissors», sorti plus tôt cette année sur Plague Language, est un album de collaborations. Chaque morceaux présente des featurings différents au niveau de mc's et la production est assurée par différents beatmakers tels MadAdam, Fresh Kils, Anu Kongo, Debmaster...Sur cet album, Noah démontre comment il se situe au-dessus de la majorité des autres rappeurs. Celui-ci fait preuve d'une agilité lyricale hors-pair, variant les flows, les rythmiques et les thématiques tout en gardant une homogéinité surprenante. De plus, Noah ne se fait pas «outshine» par aucun des featurings...ça c'est un tour de force, surtout quand on a des invités tels Bleubird, Josh Martinez, Staplemouth, Sole, K-The-I ???, Cadence Weapon et surtout Ceschi Ramos, le rappeur le plus en vue du moment. D'ailleurs, le morceau produit par Ceschi est un des moments forts de l'album, le seul bémol étant la paresse créative du beat, où une toune de Daniel Johnston est tout simplement loopée, refrain inclus...

Il y a des chansons superbes sur cet album qui valent pleinement d'y jeter une oreille. Naturellement, sur 23 morceaux, il y en a des plus faibles mais la majorité de l'album est excellent, plaçant Noah 23 parmis les grands rappeurs, et ce , je le dit en toute honnêteté.

Pour acheter tous ces merveilleux projets c'est ici

aussi, petit clip de la chanson de Noah et Ceschi «Faded»


En prime, comme c'est la mode...un très bon battle entre Noah 23 et Osa à KOTD

samedi 7 novembre 2009

Journal de bord 2 : Berlin


De retour à Montréal, je peux recommencer à m'occuper des préoccupations routinières...C'est toujours étrange ce feeling de retour de voyage, de voir le filet des habitudes se refermer sur nous après avoir passé des semaines à l'extérieur de la routine...La partie de cette tournée a eu lieu à Berlin où nous avions deux shows de prévus. Finalement c'est quatre shows que nous avons fait. Bon, d'emblée, qu'on se le dise, Berlin c'est pas «all that». J'ai pas aimé Berlin, trouvé son atmosphère oppressante, son histoire lourde et ses tentatives de la fuir futiles. Amateur de nightlife et de consommation de substances, vous y trouverez peut-être votre compte, mais pas moi. L'ambiance m'a rendu physiquement malade, avec des nausées constantes, présentes jusqu'à ce que je quitte la ville...Peut-être est-ce le contexte de notre hébergement qui était lourd mais j'en doute. Je me suis fait écoeuré par des genres de skinheads hip-hop dans le métro, traité de sale tête d'arabe par un turc dans un café, confronté à des discours élitistes proche du racisme...

Certains disent que l'humilité des allemands face à leur histoire est belle... personellement j'ai trouvé que c'était une fausse humilité, s'apparentant plus à une culture du vaincu. Mais bon, je n'ai pas rencontré tout le monde et c'est peut-être uniquement dans le cercle des gens que j'ai rencontré. Ypl et moi avons aussi trouvé une bonne expression en disant que Berlin est «hipstérélisé». C'est à dire qu'on dirait un genre de Mile-End x 1000 où tout le monde cherche à être quelqu'un et s'habille à la mode hipster, tous sont artistes et/ou musiciens et croient être dans la mecque des arts...Tenez le vous pour dit, Montréal n'a rien à envier à Berlin, si ce n'est son système de transports en commun, très efficace même la nuit.

La meilleure rencontre que nous avons fait est celle de Jayrope, qui collabore avec Bleubird sur le projet Prinzenallee, qui devrait sortir prochainement sur Endemik. Je m'attendais à rencontrer un beatmaker et finalement je susi tombé sur un musicien expérimental, qui trippe sur la même musique que moi et qui fait des projets totalement autre que du hip-hop, bref quelqu'un avec qui on allait bien s'entendre, tellement qu'on a invité Jayrope a jouer avec nous à Madame Claude le 3, et quel show...Une chose positive qu'à permis cette trournée, est la direction artistique prise par Héliodrome. Avant de quitter on s'était dit que si on pouvait, on éviterait de jouer des chansons de l'album et de faire des trucs complètement différent. C'est ce qu'on a fait, avec comme résultat trois sets complètement différents et une ligne créative plus axée sur l'instrumentation live que sur des échantillons. Les commentaires lors de nos shows en Allemagne ont été positifs, la comparaison la plus flatteuse étant avec Carla Bozulich, qui nous précédait d'une semaine dans sa tournée.

Ah oui, on a aussi enregistré chez Jayrope une séance d'impro assez intéressante pour qu'on considère sortir le tout sous forme de cd-r ou cassette plus tard cette année ou au début de l'année prochaine. À suivre...

Pendant ce voyage j'ai reçu une bonne nouvelle; je vais commencer à écrire des critiques de disque en anglais pour le webzine de Digitalis Industries. Je vous invite donc à y jeter un coup d'oeil dans un futur rapproché.